Le 17/02/2017 par laFDV
Sommelier, somme, sommeil, sommeiller... Mais d'où vient le mot sommelier ? Difficile de penser que celle/celui qui oeuvre chaque jour pour nous éveiller au vin a un quelconque lien de vocabulaire avec un bon gros roupillon.
Face à cette question... nous nous sommes mis en quête de réponses.
Le Littré nous dit que le sommelier est "celui, celle qui dans une maison, dans une communauté, a la charge de la vaisselle, du linge, du pain, du vin, etc".
Le terme lui-même est dérivé de "somme", du bas-latin "somarius" et de "suma". La somme, soit la charge d'un cheval, d'un âne... comme dans l'expression "bête de somme". Le sommelier, ou "saumalier" en provençal, est le conducteur de troupeaux, celui qui conduit les bêtes de somme.
Le terme a évolué, et le sommelier a été chargé plus généralement de la garde et des transports de bagage, et plus précisément du transport de l'approvisionnement. Au XIVème siècle, le sommelier est une sorte d'intendant, en charge des vivres et des provisions, mais on trouve aussi des "sommeliers des nappes" (chargés du linge de table), des sommeliers de la fruiterie ou de la paneterie, et au XVème siècle des sommeliers de corps, en charge des vêtements.
A la même époque, celui qui est en charge du service du vin, c'est l'échanson, et on estime que c'est à partir de 1812 que l'échanson a été renommé en sommelier, ce dernier étant chargé de l'approvisionnement des caves et du service des vins.