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	Découverte 10° à l’ombre de vos verres !

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Découverte

Le 23/05/2017 par Mohamed Boudellal

10° à l’ombre de vos verres !

Conscient des incidences d’un degré d’alcool important sur notre organisme, surtout en été, le Cellier des Dauphins vient de lancer une gamme de vins titrant à peine 10 degrés. Ils sont disponibles dans les trois couleurs et conditionnés dans des bouteilles dont la forme originale rappelle celle du Côtes du Rhône qui a fait la renommée de la marque.
Rappelons que ce dernier reste une véritable icône du marché puisqu’il représente une bouteille sur six vendues en Côtes du Rhône, et par conséquent l’un des vins les plus consommés en France. Il faut savoir que le Cellier des Dauphins est l’étiquette d’un pôle coopératif regroupant 11 caves de la Vallée du Rhône. Cette entité fête cette année son 50ème anniversaire. Riche de son savoir-faire, elle vient d’innover avec ces vins originaux, au diapason de la diététique la plus actuelle. Inédite dans sa production, cette initiative m’a paru plus que concluante.

Un trio enjôleur

Le Cellier des Dauphins a donc relevé le défi d’élaborer des vins avec peu d’alcool et qui n’ont pas l’allure de produits d’un compromis. Cela je peux en témoigner après les avoir dégustés et constaté qu’il s’agit de vins à part entière tant leurs qualités confondent sur leur nature. L’ensemble est très réussi dans une vocation de vins à boire sans manière, bien sûr en apéritif mais pas seulement car ils s’inscrivent aisément dans des modes de consommation d’aujourd’hui où l’académisme des accords mets-vins n’est plus tellement de mise.

Ainsi, le rouge s’est avéré avoir une étonnante capacité de s’accommoder avec toutes sortes de nourritures, même si l’on n’est pas toujours dans des alliances parfaites. On l’appréciera bien sûr comme un vin de soif car sa gourmandise et sa souplesse y invitent, mais il peut faire un sympathique compagnon de tablées conviviales. De surcroît, son caractère épicé rappelle une source typiquement rhodanienne. Des trois vins, il est d’ailleurs le seul à afficher une telle identité. On l’appréciera frais : 14° C au maximum.

Quant au blanc, foncièrement aromatique, il joue sur une expression des plus séduisantes, un complexe floral-agrumes plutôt élégant, ni caricatural ni exubérant. Ce registre prégnant flatte une bouche particulièrement bien formée, identifiant avant tout un vin plaisir.
D’une moindre expressivité, le rosé présente cependant une grande fraîcheur qui fonde son aptitude à en faire une boisson désaltérante, de toutes les circonstances.

Une intention louable

A l’heure où le discrédit continue d’entacher le vin en assimilant sa teneur alcoolique à celle de spiritueux très en vogue, cela avec l’assentiment des pouvoirs publics, il faut saluer cette initiative qui vise à le mettre en adéquation avec le savoir-vivre actuel.

Prix de vente conseillé : 3,90 €

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