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Edito

Le 9/07/2012 par Julie

L'étiquette: tout ou rien

Bonjour et bon début de semaine à tous!

L'info de la semaine dernière, c'était la mention prochainement obligatoire des allergènes contenus dans le vin, en plus du déjà traditionnel "contient des sulfites" cher à nos amis anglosaxons et anglophones. Cela vaut bien un petit rappel des tendances.

Les tendances en question nous viennent généralement d'outre-Atlantique, où l'on est bien plus pointilleux sur la nutrition, au moins en ce qui concerne les emballages... Ainsi, on y trouve déjà des étiquettes de vin détaillant l'apport en protéines, acides gras, cholesterol, sodium, etc. En France, pour l'instant, on n'indique que le soufre et ses dérivés, et l'alcool (avec le petit rappel pour les femmes enceintes).

Les allergènes semblent donc l'étape logique: on ne détaille pas tout parce que cela ne sert pas à grand chose et ne colle pas tellement à l'image que l'on a du vin, mais on répond aux attentes des personnes sensibles en rappelant que le vin peut contenir de l'oeuf, du lactose, du soufre. L'étape suivante, ce serait probablement d'indique le nombre de calories pour un verre standard. Ou la quantité et le grammage d'alcool contenus dans un verre standard, afin de rappeler les principes d'une consommation raisonnable et modérée. Le législateur n'en est pas encore là, mais les paris sont ouverts!

Cela dit, quiconque a déjà vu et bu des vins allemands, voire des vins alsaciens, sait qu'il peut manquer quelque chose, plus utile à l'amateur qu'au nutritionniste ou au législateur soucieux de la santé de ses concitoyens: une indication du taux de sucre résiduel (chiffrée ou non). Prenez un riesling, un pinot gris: si la contre-étiquette ne le décrit pas, si vous ne connaissez ni le vin ni le producteur, si vous ne faites pas de recherches sur cette cuvée, comment savez-vous si le vin est sec ou doux? De même, cela peut faire de très beaux paris entre amis (le plus éloigné de la réalité paie la prochaine bouteille, par exemple), mais c'est désorientant pour la grande majorité des consommateurs, qui ont une très forte tendance à ne boire que ce qu'ils connaissent...

Pour le vigneron qui a déjà bien des choses à mettre sur son étiquette, ce n'est pas toujours évident. Mais il faut parfois faire un travail supplémentaire pour mettre le vin à portée de tous, et c'est un peu la tâche à laquelle la FDV s'attelle semaine après semaine. Avec par exemple dans ce numéro un topo basique sur la composition d'un plant de vigne. En plus d'un article sur un cocktail très spécial, d'une dégustation d'un rosé bien frais, et d'un billet d'humeur... qui risque d'en éclabousser plus d'un!

Bonne semaine, et bonnes dégustations

Amicalement,
Julie


Quelques mots sur l'auteur : Julie

La créatrice et rédactrice-en-chef de la Feuille de Vigne partage son temps entre un bureau (avec vue sur les vignes) et les vignes de France et d'ailleurs, et ne cache pas son intérêt pour les bouteilles les plus surprenantes, les vignobles les plus inattendus, et les vins étranges et étrangers.


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