Au sommaire du #12 du 20/02 au 26/02
	Edito On dirait le sud
	Découverte Bouchons en liège et écologie
	En Images Les villages des Côtes du Rhône méridionales

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Découverte

Le 21/02/2012 par Julie

Bouchons en liège et écologie

Tandis que certains passionnés débattent sur le meilleur moyen de boucher une bouteille pour préserver toutes les qualités du vin (liège, plastique ou capsule), il faut savoir que l'industrie du liège est un véritable bol d'air pour la viticulture, et ce pour plusieurs raisons.

Réduction des émissions de dioxyde de carbone (CO2)

Tout arbre, pendant sa croissance, absorbe du CO2 et rejette de l'oxygène, c'est pourquoi les forêts sont parfois surnommées "poumons" de la planète. Or un chêne-liège que l'on exploite pour produire des bouchons est constamment en croissance : son écorce est récoltée tous les 9 ans en moyenne, ce qui le force à en recréer perpétuellement, donc à ne jamais arrêter de consommer du CO2.

Vie et mort du bouchon

Ensuite, le bouchon de liège en lui-même est capable d'absorber et stocker du CO2, mais il est aussi entièrement recyclable et biodégradable. La seule critique serait que le CO2 stocké est à nouveau libéré lors de la dégradation du liège, mais ce point est largement compensé par ce qu'absorbe un chêne-liège en croissance.

Tout un écosystème

Enfin, les forêts de chênes-liège, qui occupent l'ouest du bassin méditerranéen, du Maroc à l'Italie en passant par le Portugal, l'Espagne et le sud de la France, sont le siège d'un écosystème qu'il est important de protéger. Elles contribuent fortement à la préservation de nombreuses espèces animales et végétales, et à la conservation de la biodiversité.

Face à la concurrence des capsules et bouchons en plastique, les sociétés d'exploitation du chêne-liège ont donc tout compris : on peut à la fois faire tourner une entreprise rentable et profitable, et participer activement à la sauvegarde de l'environnement.

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