Le 21/02/2017 par Sarah
Le porto est un vin muté portugais de la région du Haut Douro, à une centaine de kilomètres à l’est de la ville de Porto.
Son origine remonte au XVIII° siècle : pour transporter le vin de cette région, on y ajoute de l’eau de vie. Un marchand anglais a alors l’idée d’ajouter de l’eau de vie de vin pure pour augmenter le degré de la boisson et en faire celle que l’on a l’habitude de consommer aujourd’hui.
Le Porto est un vin d’assemblage, que l’on peut élaborer à partir de quelques dizaines de cépages différents. Les cinq cépages prédominants aujourd’hui et donnant les meilleurs portos sont le touriga nacional, le tinta roriz, le touriga franca, le tinta barroca et le tinta cão.
Après les vendanges et le foulage du raisin, on ajoute en cours de fermentation une eau de vie à 77% d’alcool, le “brandy”. C’est le mutage, qui stoppe la fermentation, permet au vin de garder sa teneur en sucre et d’avoir un meilleur potentiel de vieillissement. C’est une opération délicate qui ne doit pas survenir trop tôt (le vin devient pâteux et lourd) ou trop tard (le vin manque de rondeur et de fruité).
Le Porto est ensuite réservé tout l’hiver. Au printemps, il quitte les propriétés viticoles (les quintas) pour rejoindre les chais des négociants, où il est élevé en fûts de chêne de quelques mois à quelques années, selon sa qualité et le type de Porto que l’on souhaite en faire. Il est bon de noter que certaines quintas élèvent leur propre Porto, uniquement à partir de leurs raisins, vous les reconnaîtrez sur l’étiquette au nom du producteur, généralement “quinta de – quelque chose”.
Au sein de la grande famille du Porto, on distinguera ensuite plusieurs styles :
Venue de Suisse, Sarah a d'abord trempé dans la gastronomie avant de goûter au vin. Ses péchés mignons: le chocolat, bien entendu, à toutes les sauces et avec les vins les plus originaux qui soient. Mais aussi le fromage, qu'importe qu'il suisse ou français, pourvu qu'il ne passe pas inaperçu au palais!