Le 11/05/2017 par Maxime
Le vin n'est pas la boisson à laquelle on pense en premier pour accompagner un kebab... La faute à des habitudes de consommation bien ancrées, notamment le kebab en fast food, mangé dehors avec une canette de soda. Pourtant, il semblerait, à en croire certains médias "hype", que le kebab quitte la rue et se rapproche du gourmet, du bistrot et de la gastronomie (et de la "bistronomie"). Il suffit pour s'en convaincre d'une petite recherche internet sur le "meilleur kebab de telle ville". On tombe aussitôt sur des suggestions de lieux où cette brochette de viande géante et le sandwich dans lequel la viande est servie sont élevés au rang de délices gastronomiques.
Alors, broche de viande halal et vin, ça se tente?
Si on passe sur les questions de religion, rien n'empêche un verre de vin avec le kebab, si ce n'est la manière dont on le consomme: sur le pouce, sans se poser avec un verre à la main, ça reste compliqué. Mais en soi, le kebab, ce n'est ni plus ni moins qu'un sandwich avec de la viande, une sauce à base de crème et fromage, des crudités, et quelques frites en accompagnement pour les gourmands. Prix moyen: autour de 5 euros.
Le kebab, c'est la "comfort food" par excellence, le plat gras qui transpire la convivialité, qu'on dévore plutôt qu'on ne le déguste. Deux écoles donc côté vin:
D'un côté, les adeptes de la convivialité et du partage. Pour ceux-là, un vin de bonne facture et pas trop cher. Un petit rosé des Côtes du Rhône, un Bordeaux supérieur, un Costières de Nîmes... un vin souple, rouge ou rosé, qu'on a simplement plaisir à partager entre amis.
De l'autre côté, les fans du kebab gastronomique, de celui préparé par un chef ou presque, avec des ingrédients sélectionnés avec soin, voire celui élaboré avec l'aide d'un professionnel de la diététique et des petits plats équilibrés. Pour les vins, on envisagera une montée en gamme: Vacqueyras, Tavel, Médoc, Bergerac... On reste dans les rouges et rosés, souples, mais avec une touche de complexité et de puissance en plus.
Notre sélection:
L'équipe de la FDV ne manque pas de profils atypiques, et Maxime ne fait pas exception à la règle. Il a appris le vin "sur le tas", se formant au gré de ses voyages auprès de sommeliers, d'oenologues, de vignerons, de cavistes et de négociants. Ses périples dans les vignes doivent bien le changer de ses années sur les bancs de la faculté de droit. Mais, qui sait, ces dernières peuvent toujours servir, surtout dans un secteur où la régulation est de mise!