Le 10/07/2014 par Julie
Nous continuons à répondre aux demandes de notre page Facebook : aujourd'hui, on s'attaque à la pissaladière, plat emblématique de la Provence. Mais commençons par la base : comment fait-on une pissaladière ?
Il existe plusieurs recettes de pissaladière, mais l'origine du nom remonte à un condiment appelé "pissala", fait d'anchois, d'huile d'olive et d'épices (on retrouve dedans "piss", dérivé de "peis" ou poisson, et "sala" pour le côté salé des conserves d'anchois). Le reste, c'est une base de pâte à pizza ou de pâte à pain, recouverte d'oignons préalablement cuits (mais non colorés) dans de l'huile d'olive, assaisonnée avec des anchois et des olives.
L'évidence, c'est de chercher un accord régional. La pissaladière est issue d'une région viticole, il semble donc logique de chercher dans la production locale le cru qui l'accompagnera. On évite les rouges, trop puissants pour ce plat, mais place aux rosés et aux blancs.
Notre sélection :
Château des Demoiselles Côtes de Provence rosé 2013 : des notes d'agrumes et de fruits exotiques, de la matière, tout pour équilibrer l'accord et apporter de la fraîcheur à table sans se faire éclipser par la puissance aromatique des anchois et des olives
Château Roubine Classique Côtes de Provence blanc 2013 : léger et subtil, avec une touche de complexité et des arômes de fleurs fraîches et d'herbes aromatiques, pour s'immerger dans les parfums de la Provence
La créatrice et rédactrice-en-chef de la Feuille de Vigne partage son temps entre un bureau (avec vue sur les vignes) et les vignes de France et d'ailleurs, et ne cache pas son intérêt pour les bouteilles les plus surprenantes, les vignobles les plus inattendus, et les vins étranges et étrangers.