Le 26/09/2014 par Julie
Ne culpabilisez pas pour un verre de vin ou un cocktail pour vous détendre en fin de journée : une consommation modérée pourrait bien vous faire gagner quelques mois ou années d'espérance de vie !
L'étude intitulée "Alcoolisme : recherche clinique et expérimentale" a suivi pendant 20 ans des individus âgés (au début de l'étude) de 55 à 65 ans. Leur évolution et leur état de santé ont été mesurés, et ils ont été rangés en 4 catégories : abstinents, buveurs modérés, buveurs légers et "gros buveurs" (heavy drinkers dans le texte).
Les résultats sont édifiants :
45% vs 51% : vous comprendrez qu'on s'abstiendra de commentaire (à défaut de s'abstenir d'alcool) !
Les chercheurs ont remarqué que l'abstinence est fortement corrélée avec une présence plus importante de signes de dépression.
Traduction : si vous ne buvez pas du tout, il y a des chances pour que vous soyez dépressif et mal dans votre peau.
Corrélation n'est pas causation, mais boire du vin ou de l'alcool est une activité sociale. Un petit apéritif au bar, une bouteille ouverte au restaurant, une soirée entre amis... Nous ne disons pas que la sobriété est l'ennemi des relations sociales (preuves en sont toutes les cultures où il n'y a pas d'alcool), mais dans une société occidentale, statistiquement, dépression et abstinence sont liés.
Conclusion : respirez un bon coup, souriez, et servez-vous un verre ce soir à l'apéritif ou pour accompagner le repas. Et puis offrez des bouteilles en cadeau à vos amis : vous vivrez plus vieux, et bien entouré en plus !
La créatrice et rédactrice-en-chef de la Feuille de Vigne partage son temps entre un bureau (avec vue sur les vignes) et les vignes de France et d'ailleurs, et ne cache pas son intérêt pour les bouteilles les plus surprenantes, les vignobles les plus inattendus, et les vins étranges et étrangers.